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Demande de levée d’immunité parlementaireet d’autorisation de poursuites : Les Fcbe dénoncent une politique d’acharnement contre l’opposition

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politique

Le bureau exécutif de l’Alliance des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) a animé mardi 20 février 2018, une conférence de presse au siège de la formation politique à Gbèdjromèdé Cotonou. Entre autres sujets au menu des échanges, la demande de levée d’immunité parlementaire de et d’autorisation de poursuites de six (06) personnalités de l’opposition dont (05) figures du parti.

Pour le porte-parole des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Nouréni Atchadé, faisant suite au congrès du parti, la rencontre aurait dû être d’intenses moments de chaleur, de célébration et d’enthousiasme. Mais, selon ses propos, l’éclatant succès qu’a connu le congrès a déclenché panique et colère des « hommes forts du moment ». A l’en croire le congrès des Fcbe tenu à Parakou ne s’est pas plus tôt terminé, quand la demande de la levée de l’immunité parlementaire et d’autorisation de poursuites de six (06) personnalités de l’opposition dont cinq (05) figures des Fcbe s’est répandue, pour finir par se confirmer. Effet, selon ses explications, le Garde des sceaux se serait fait fort de transmettre une requête du parquet général, demandant la levée d’immunité des députés Valentin Djènontin, Secrétaire exécutif national, et de Idrissou Bako, coordonnateur de la première circonscription électorale du parti, ainsi que l’autorisation de poursuite de l’ancienne ministre Fatouma Amadou Djibril sur la foi d’un supposé rapport d’audit dont les résultats présentés lors du conseil des ministres du 28 juin 2017, ont fait l’objet d’un recours devant la cour constitutionnelle qui les a déclarés contraires à la constitution, dans sa décision DCC 17-251 du 05 décembre 2017, y relevant un caractère discriminatoire et le non-respect du principe du contradictoire. Dans la foulée signale le conférencier, les anciens ministres Komi Koutché et Aboubacar Yaya apparaissent sur la liste noire, l’un pour avoir été victime de vol de numéraire à son domicile en février 2016, et l’autre pour une présomption de fraude à l’occasion de certains concours organisés en 2015, pendant qu’il était ministre de la fonction publique. Le cas Hinnouho Atao, fait exilé politique, n’a pas été occulté. Par ailleurs, pour le cas spécifique de la mission d’audit organisationnel, technique et financier de la filière coton de 2013 à 2016, sur une vingtaine de membres du comité ministériel, seules les personnes engagées dans l’opposition se retrouvent dans le collimateur des « procédures de persécution ».

 Thomas AZANMASSO


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