Bien qu’il soutienne les actions du régime de Patrice Talon, l’ancien syndicaliste et actuel Directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji ne perd pas de vue l’importance de la lutte menée par le Parti Communiste du Bénin jusqu’ici. En effet, pour le président du parti Moele-Bénin, les élites béninoises sont, en partie, responsables du retard qu’accuse le pays pour son décollage économique, politique, social. « Quand vous analysez l’évolution du Bénin depuis 1960, vous verrez que le Bénin est malade de ses élites », déplore-t-il. Il reproche alors à l’élite de souvent manipuler le peuple contre l’intérêt général, l’aboutissement des politiques de développement. Mais, il a reconnu que toutes les élites n’ont pas échoué. « D’ailleurs, il faut rappeler que toutes les élites n’ont pas échoué. La preuve, les militants du Parti communiste, qui ont des idées, se battent pour elles. Ils sont à respecter…Ils ont beaucoup fait pour notre pays. Ces hommes et femmes se sont battus, parfois, au prix de leur sang, pour que nous en soyons là aujourd’hui. On ne peut, à ce propos, oublier leur contribution à l’organisation de la conférence nationale. Donc, les braves militants de la trempe de Thèrese Waounwa sont à honorer. C’est pourquoi en 2015 lorsqu’elle était candidate aux législatives, je l’ai soutenue. Ensemble avec d’autres personnalités, nous avons cotisé pour la soutenir. Le compte mobile money existe toujours et tout le monde peut vérifier combien il contient. Aux dernières nouvelles, l’argent y est toujours. Elle n’y a pas touché » a-t-il martelé pour rendre un vibrant hommage au Parti communiste du Bénin. S’il reconnaît, par ailleurs, qu’il faut aussi rendre hommage aux élites des indépendances, il a fait savoir que le Général Mathieu Kérékou est venu au pouvoir en 1972 pour mettre fin à la pagaille instaurée par le « monstre à trois têtes ». « Selon moi, si ce que les militaires avaient prévu n’avaient pas été galvaudé par l’élite, nous aurions peut-être eu de bons résultats avec le régime du Prpb » accuse-t-il. Les responsabilités ne seraient donc être imputées seulement aux différents présidents qui se sont succédé à la tête du pays car, selon lui, ils sont toujours pris en otage par l’élite. Une situation que le parti Moele-Bénin entend bien solutionner.
http://www.casinoslots24h.com/?antippe=quebec-rencontres-free&7aa=b6 Aziz BADAROU