A l'Assemblée nationale les bonnes choses ont commencé.
Dans le cadre des Législatives de 2019, toutes les tractations sont ouvertes.
Dernière ligne droite.
Regroupement des partis politiques, levée d'immunité des députés indélicats, arrivée de l'honorable Issa Salifou dans la mouvance présidentielle. Règles générales pour les élections législatives. Réformes de tous genres.
Même retouche des circonscriptions électorales pour ceux qui ne le savent pas.
Tout chamboulera, au parlement et commencera par la question de la levée des immunités parlementaires des députés du Bmp.
Un test grandeur nature pour la solidarité et la solidité du bloc.
Ensuite la désignation des membres de la Cour constitutionnelle.
Le grand jeu.
Qui de Houngbédji et de Talon cèdera sur les exigences de l'un et de l'autre?
De toutes les manières, Patrice Talon veut contrôler la Cour, et Houngbédji ne le lui donnera pas cela gratuitement. Lui-même joue son va-tout.
Qui désigne-t-on, qui ne désigne-t-on pas?
Comment on parvient à contrôler cette haute juridiction, et pour l'intérêt de qui?
Il peut avoir de l'électricité dans l'air.
L'opposition peut devenir mouvance présidentielle, les mouvanciers peuvent devenir opposants pour un rien du tout.
Ce qu'on appelle Assemblée nationale à géométrie variable tend vers la réalité.
Ainsi va le Bénin parlementaire.
Ainsi va le Bénin des intérêts électoraux.
Ainsi va le Bénin des intérêts égocentriques.
Vive le nombril!
A bas la patrie
Dine ABDOU