Le président de l’Assemblée nationale burkinabé Salifou Diallo a été l’hôte hier du parlement béninois qui a ouvert sa 1ère session ordinaire de l’année 2017. C’était en présence des présidents d’institutions de la République, de la délégation du parlement burkinabé, des ministres du gouvernement Talon, du préfet de l’Ouémé, du maire de Porto-Novo, des têtes couronnées et sages de la capitale.
La présence de 55 députés a rendu possible l’ouverture de cette session ordinaire puisque le quorum a été atteint. Le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a sacrifié à la tradition en ouvrant cette première session ordinaire de l’année 2017 de l’institution parlementaire. Une occasion pour la deuxième personnalité du Benin de revenir sur les grandes leçons du rejet du projet de révision de la constitution, sur la contribution des députés pour accompagner le Programme d’actions du gouvernement (PAG) et surtout sans oublier des hommages mérités rendus à son hôte, le président du parlement burkinabé. « …Le Président Salifou Diallo est à la fois un homme qu’on présente, et un homme qu’on ne présente plus. Militant de la cause panafricaine, depuis sa première jeunesse et de la lutte contre le néocolonialisme à l’Université de Dakar, puis ministre, ambassadeur, conseiller spécial, grand voyageur et enfin, Président de l’Assemblée nationale, doté d’une grande culture, celui que nous recevons aujourd’hui est à lui tout seul, un condensé de l’histoire post-coloniale et de l’histoire récente du pays des hommes intègres, le Burkina-Faso », s’est exprimé le président Adrien Houngbédji lorsqu’il s’est agi de faire les éloges de son hôte. Il est à signaler que Salifou Diallo a aussi fait le même exercice pendant la lecture de son discours. Le président du parlement burkinabé a montré combien de fois il est important d’aller à l’école du président Houngbédji qui est l’un des plus expérimentés. Les mérites ont été aussi reconnus à la représentation nationale et à tout le Bénin qui est l’exemple de la Démocratie.
Kola Paqui (Br Borgou-Alibori)