Interdire la vente de l'essence de contrebande, surtout aux abords des voies, est une chose normale et bonne pour notre pays, car c'est interdire de brûler nos compatriotes impunément, c'est empêcher de laisser brûler nos maisons et même parfois des villages ou quartiers de ville entiers.
C'est éviter les problèmes de santé multiples et multiformes.
C’est tendre vers la modernisation de nos grandes villes, en élaborant un vaste projet de vente légale et modernisée de l'essence, par la subvention de mini-stations, et des camions citernes modernisés.
Dire aujourd'hui que cette initiative, que la loi qui proscrit le kpayo est mauvaise c'est ne pas
être patriote. C'est haïr le développement.
Mais alors,
Oui, mais alors, la conséquence politique sera lourde pour le pouvoir de la Rupture. Cette audace, sans rater va agir négativement sur le vote lors des prochaines législatives et plus. Ça va se payer cash dans les urnes. C'est de la survie des gens qu'il s'agit. Dans l’Ouémé et l'Atlantique surtout, ça ne pardonnera pas.
Sauf si on trouve un palliatif de choc dans les six mois à venir
C'est exactement comme si l'on dit, subitement, que la production du coton est interdite à Banikoara, ou que le maïs est prohibé dans le Plateau, ou la pêche aux Toffin.
Les candidats de Patrice Talon dans l'Ouémé et l'Atlantique, y compris une partie du Septentrion, sont tombés dans l'eau chaude.
Dine ABDOU