En ce 27 mai 2018, où toutes les femmes du monde célèbrent leur fête, il plait au chroniqueur de dire particulièrement, et avec déférence bonne fête à la première dame. Mon dessein n'est pas de rester juste dans la tradition, magnifier la première dame, pour être à la mode.
Je voudrais plutôt interpeller la première dame sur les relations tendues entre Patrice Talon et son frère, challenger et renfort électoral de 2016, Sébastien Ajavon, le deuxième ex aequo.
Je voudrais respectueusement oser dire à maman Claudine, qu'au-delà de leur égo, au-delà de leur nombrilisme, au-delà de leur différence et divergences presque inutiles, en tout cas inutiles pour le développement du pays, Patrice Talon et Sébastien Ajavon peuvent bien s'entendre, peuvent bien se réconcilier. Ils peuvent bel et bien taire leurs querelles égoïstes pour s'unir afin de voir ensemble plus grand, pour le pays.
Mais comment cela peut se faire?
Madame Ajavon, et madame Talon doivent se voir, elles doivent se parler, elles doivent jouer les diplomates pour qu'en sorte tout ce qu'on dit impossible soit possible. Si les deux femmes se parlent, il y a possibilité de changement de descente du mercure.
Le pays a besoin d'une solidarité entre ces deux grandes réussites. C'est absolument possible.
Mais pas que ça.
Le social tant réclamé et finalement promis ne prend pas encore.
Il vous faut madame la première dame souffler à l'oreille de votre gentleman mari, que oui, ça traîne, que oui il faut accélérer, que oui, il faut faire mieux.
Les femmes n'ont besoin de rien d'autre que du commerce et du bien-être.
Elles sont moins exigeantes que les hommes, et plus disponibles à accompagner qui les considère et les soutient.
Personne ne demande que quiconque végète dans l'impunité, personne ne demande que l'on tombe dans la compromission pour servir les exigences de la politique, personne ne dit qu'il faut tomber dans le piège de la complaisance.
Mais il n'est pas impossible de mieux s'entendre pour mieux bâtir, au nom unique de la République et de la patrie.
J'ai dit, espérant d'être écouté.
Dine ABDOU