Depuis hier, il circule sur la toile l’imminence de la création d’un mouvement dénommé Hindowa dont le Président d’honneur, le géniteur, le parrain, ou le fondateur, serait le député Président du groupe parlementaire PrdAugsutinAhouanvoébla, natif d’Avrankou.
Depuis ce matin, c’est connu, ledit Mouvement est né et se trouve dans la position d’une Ong ou d’un Mouvement politique.
Il faut avoir les yeux bandés en réalité, pour croire à autre chose que la désolidarisation du député des actions de maître Adrien Houngbédji et par ricochet du Prd.
Cette réponse apparente et banale à l’exclusion camouflée dont il fait l’objet au Prd peut se révéler comme étant une bombe dans l’espace surgardé du Prd depuis des siècles. Ce qui pointe à l’horizon et dont on ne voit pas la face immergée s’apparente à une descente aux enfers, une mise à mort programmée du Parti du renouveau démocratique, qui s’essoufflait déjà avec les coups à lui portés par Sébastien Ajavon lors de la présidentielle de 2016.
Asg devenu Usl, c’était de ça Adrien Houngbédji avait peur, et cherchait difficilement les solutions.
Si Augustin Ahouanvoébla qui jure connaître tous les secrets du couvent s’y ajoute, il existera des raisons de croire au déclin du Prd,
Car qui dit Augustin Ahouanvoébla dit courage, un peu d’énergie et de fougue, détermination et grande générosité.
On peut tout lui reprocher sauf d’être en contact et d’être le représentant, l’interlocuteur valable du bas peuple.
Surtout dans une circonstance où il parait qu’il avait été tranché nettement qu’un villageois, fut-il intellectuel ou cadre, ne saurait diriger un jour le Prd.
Un totem ou presque.
Or les villageois, les gens de la banlieue feraient quatre-vingt pour cent des militants, d’où la frustration générale de plus en plus amplifiée.
En tout cas, de sources concordantes, Augustin Ahouanvoébla refuse catégoriquement de se positionner sur la liste de Houngbédji, que cela s’appelle Prd ou non.
Cette nouvelle donne est un épiphénomène pour les naïfs, mais un pire cauchemar pour Adrien Houngbédji et le Prd.
Dine Abdou