Enfin, samedi prochain, Sébastien Germain Ajavon sort son grand jeu dans le cadre des prochaines législatives. Même si ses lieutenants parlent d'association ou d'Ong, les béninois et l'opinion en général, savent avec précision et dans les détails que c'est son parti politique qui sera ainsi mis sur les fonts baptismaux.
Après les polémiques de Kouhounou, le cap est mis finalement sur Djeffa dans la commune de Séme- Kpodji. C'est là-bas que, comme le disent les partisans, la fête aura lieu.
Si la définition de AAGS laisse un peu à désirer, si le Parti politique ou l'association culturo- politique comme ses partisans ont coutume de dire, est égocentrique, si le logo n'amasse pas mouche, la mobilisation, quant à elle, a toutes les chances de ne pas faire flop. Ils en ont, qu'on le veuille ou pas, l'expertise et le secret.
En si jamais cette grande rencontre réussit, cela fera tâche d'huile, et on comptera, qu'on veuille ou non, à partir de Samedi prochain plus formellement, plus officiellement, plus juridiquement avec la vague bleue.
Ceux qui prennent pour obstacles le profil intellectuel, le manque de sérénité, et le fait de penser que le remboursement de l'impôt va l'asphyxier éternellement sont dans la rêverie. C'est à partir de maintenant que l'on saura qui est qui.
Je retiens personnellement que cette sortie donne deux petites leçons:
Primo, Sébastien Ajavon n'a peur de personne
Secundo, il ne raccroche pas, il veut continuer à faire la politique, donc il est, sauf séisme improbable, candidat à la présidentielle de 2021.
Les lignes se précisent, la confrontation politique aura bel et bien lieu à partir de 2019.
La Rupture semble avoir trouvé définitivement garçon sur son chemin
Dine ABDOU